Journal of Environmental Education Research and
Sustainable Development
(JEERESD)
Publication Information
The Journal of Environmental Education Research and Sustainable Development
Email address: rodrigueahossin@gmail.com
Université d’Abomey-Calavi (UAC), Département de Géographie et Aménagement du Territoire (DGAT), Abomey-Calavi, Bénin.
DOI : doi.org/10.5281/zenodo.14587469
Received 01. Dec 24; revised form 13. Dec 24; Accepted 23 Dec 24; Last version Available online: 27 Jan 24.
© 2025 The Authors. Published by EcoClean Environment Company. This is an open access article under the CC BY-NC-ND license (http://creativecommons.org/licenses/bync-nd/4.0/).
Published by EcoClean Environment Company
Pratiques agroforesteries et adaptation aux changements climatiques dans la commune de za-kpota au sud-benin
AHOSSIN Rodrigue1* ATCHADE Gervais1, TAPE Sophie Pulchérie2
Résumé
Contexte : L'agroforesterie émerge comme une solution efficace pour atténuer les impacts des changements climatiques, particulièrement dans les zones vulnérables comme la commune de Za-Kpota au Sud-Bénin. Cette région est confrontée à des défis climatiques croissants qui menacent la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des agriculteurs. L’agroforesterie joue un rôle crucial dans l’adaptation aux changements climatiques en renforçant la résilience des systèmes agricoles. Méthodologie : L'approche méthodologique utilisée est basée sur la collecte, le traitement des données et l'analyse des résultats. Les données ont été collectées à l'aide de questionnaires et des entretiens de focus groups au moyen d’un guide d’entretien auprès de 150 producteurs dans six localités de la commune de Za-Kpota. L’utilisation d'outils statistiques a permis le traitement et l’analyse des résultats. Résultats : Les résultats montrent que l'agroforesterie offre plusieurs services notamment économiques, environnementaux, sociaux, etc. Les pratiques agroforestières identifiées incluent la rotation culturale (95%), l'agroforesterie forestière (90%), l'association des plantes pérennes avec les cultures saisonnières (85%), les cultures en bandes alternées (80%), les haies vives (75%), l'agro-sylvicole (70%), et le jardin de case (65%). Ces pratiques, combinées avec les mesures d’adaptation, soutiennent la résilience des systèmes agricoles face aux changements climatiques. Conclusion : L'agroforesterie est une stratégie clé pour combiner protection de l'environnement, sécurité alimentaire et développement durable des communautés rurales. Cependant, des défis comme le manque de connaissance, le coût initial élevé, les problèmes de tenure foncière et le manque de soutien politique et économique doivent être surmontés pour une transition agroécologique réussie.
Introduction
Le changement climatique est aujourd’hui l’un des défis environnementaux les plus urgents auxquels le monde est confronté (Sanou et al., 2018 ; Mballo et al., 2019 ; Miamé et al., 2020). Les phénomènes extrêmes comme les sécheresses prolongées, les inondations et l’érosion des sols affectent directement la productivité agricole et la sécurité alimentaire, mettant en péril les moyens de subsistance de millions de personnes, en particulier dans les pays en développement (Kouassi et al., 2018 ; Bambara et al., 2019 ; Etené, 2021). La vulnérabilité des pays d’Afrique subsaharienne et de leurs populations rurales aux changements climatiques demeure une grande préoccupation, suscitant un intérêt scientifique considérable et des appels à une augmentation du financement pour l’adaptation (Koudahé et al., 2017 ; Azadi et al., 2019 ; Egah, 2021).
Au Bénin, l'agriculture est une priorité urgente pour renverser la tendance de l’insécurité alimentaire (Agbani et al., 2018 ; Akponikè et al., 2019 ; Gbaguidi et al., 2022). Le nouveau contexte climatique induit également la variabilité des descripteurs pluviométriques intra-saisonniers, rendant les zones agro-écologiques du centre et du nord du pays également vulnérables (Atchikpa et al., 2017 ; Dossa et al., 2018 ; Adebiyi et al., 2019 ; Yegbemey et al., 2020). La performance du secteur agricole est maintenant très instable du fait de sa forte exposition aux changements climatiques et aux activités anthropiques (Berhe et al., 2017 ; Yabi, 2019 ; Soumana et al., 2020 ; Mballo et al., 2020 ; Kouderin et al., 2021). Cette tendance, tout en créant un déséquilibre entre la production agricole et la population qui croît de façon exponentielle, laisse les ménages agricoles dans un état d’insécurité alimentaire (Garba et al., 2017 ; Chabi et al., 2018 ; Gouataine et al., 2019 ; Dimon et al., 2022 ; Soumanou et al., 2023).
Les terres agricoles ont subi de profonde dégradation du fait des activités humaines et des aléas climatiques dans la plupart des régions ouest africaines (Ouattara et al., 2017 ; Chapuis-Lardy et al., 2019 ; Gnissien et al., 2021). Cette dégradation se traduit par une perte des rendements agricoles et de la biodiversité, accentuée par les effets néfastes des changements climatiques (Kouamé et al., 2018 ; Adjovi et al., 2019 ; Kouderin et al., 2021 ; Afokpé et al., 2022). Les sols, ainsi soumis à une forte pression anthropique, ne supportent plus de façon soutenue les systèmes et modes de production agricole actuellement pratiqués (Kohio et al., 2017 ; Zougmoré et al., 2018 ; Hounzinmè et al., 2020 ; Sanogo et al., 2021 ; Cissé et al., 2022).
Dans ce contexte, les pratiques agroforestières émergent comme une solution efficace pour atténuer les effets du changement climatique tout en favorisant une agriculture durable. L'agroforesterie, qui combine l'agriculture et la gestion des arbres ou de la végétation ligneuse, offre une approche novatrice pour améliorer la résilience des écosystèmes agricoles face aux bouleversements climatiques (CEFCOD, 2016 ; MAEP, 2017 ; Lona et al., 2019 ; FAO, 2021). Elle se présente non seulement comme un moyen de diversifier la production agricole, mais aussi comme une stratégie de séquestration du carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement planétaire (Kouadio et al., 2018 ; Kossonou et al., 2020 ; Köthke et al. 2022). Cette approche se fonde sur l'intégration d'arbres, d'arbustes ou de haies dans les systèmes agricoles, créant des interactions bénéfiques entre les cultures, les arbres et le sol (Sharma et al., 2016 ; FAO, 2017 ; Kouadio et al., 2018 ; Lilles et al., 2018 ; Kaboré et al., 2019). En plus de limiter l’érosion et d’améliorer la fertilité des sols, ces systèmes agroforestiers jouent un rôle clé dans la régulation du climat local et régional notamment en favorisant l’infiltration de l’eau et en réduisant les risques de sécheresse (Torralba et al., 2016 ; SMART, 2017 ; INS, 2019 ; Thomson et al., 2019 ; Crumpler et al., 2019 ; Ahmed et al., 2020 ; Rosati et al., 2021).
Dans la plupart des études menées en Afrique subsaharienne sur les pratiques agroforestières, l’agroforesterie est un système intégré de gestion des ressources du territoire rural qui repose sur l’association intentionnelle d’arbres ou d’arbustes à des cultures ou des élevages et dont l’interaction permet de générer des bénéfices économiques, environnementaux et sociaux (HLPE, 2017 ; Karttunen et al., 2017 ; WRI, 2018 ; Yadav et al., 2018 ; Fongnzossie et al., 2018 ; Cissé et al., 2018 ; Morin et al., 2018 ; Naon, 2019 ; Katila et al., 2019 ; FAO, 2020a ; Masure et al., 2022 ; Ouedraogo et al., 2023). Le quinzième objectif de ces ODD est ainsi libellé : « Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité » (ONU, 2015). Cet objectif est d’autant plus d’actualité dans notre pays (Bénin) à travers son secteur agricole dont les conséquences de la déforestation sont nuisibles sur les plans économiques (baisse de rendement des cultures), sociaux (augmentation de la pauvreté, précarité alimentaire, etc.) et environnementaux (perte de biodiversité, désertification et changement climatique).
La contribution des forêts, des arbres et de l'agroforesterie aussi bien à l'adaptation qu'à l'atténuation est associée à de nombreuses politiques sectorielles qui orientent l'utilisation des terres et de l'eau notamment celles qui concernent l'aménagement du territoire, la gestion de l'eau et l'agriculture. Pour arriver à une adaptation efficace, il est nécessaire d'intégrer ces interactions et d'en tirer des enseignements pour la mise en œuvre. Dans cette perspective de la sauvegarde du milieu de vie et la protection des écosystèmes, la présente recherche intitulée « Pratiques agroforestières et adaptation aux changements climatiques dans la Commune de Za-Kpota au Sud-Bénin » a été choisie. L’objectif de cette recherche est d’analyser les pratiques agroforestières en contexte du changement climatique, d’identifier les différents services du système agroforestier et de déterminer des mesures endogènes d’adaptation.
Méthodologie
Milieu de recherche
La Commune de Za-Kpota est l’une des neuf (09) communes que compte le département du Zou. Elle est située entre 7° 05’24’’ et 7° 21’57’’ de latitude Nord et 2° 03’54’’ et 2° 21’57’’ de longitude Est. Elle est limitée au Nord-Ouest par la Commune de Djidja, au Nord-Est par la Bourgade de Zagnanado, au Sud-Ouest par la Commune de Bohicon, à l’Est par la Commune de Covè et au Sud par la Municipalité de Zogbodomey.
Publisher:
EcoClean Environment Company
Source : Fond topographique IGN, 2015
La Commune de Za-Kpota s’étend sur environ 409 km2. Il compte aujourd’hui avec le nouveau découpage administratif, soixante-neuf (69) villages répartis dans huit (08) arrondissements. Le relief est dominé par un plateau uniforme bordé par une légère pente en direction du lit de la rivière Zou. La dénivelée est d’environ 237 m entre le point le plus haut situé dans la portion Nord-Ouest de la Commune et le point le plus bas dans la partie Sud-Est. La Commune de Za-Kpota est traversée par plusieurs cours d’eau dominés par le Zou. Celui-ci constitue le premier bassin versant et reçoit directement ou indirectement, les eaux de plusieurs rivières comme Toga, Dètè, Gbadaya, Za-gbo, Vlô. Le reste s’écoule vers la dépression Ouest de la Lama qui constitue alors le deuxième bassin versant. Le climat est de type subéquatorial avec une pluviométrique annuelle variante entre 980 mm à 1900 mm au cours de l'année. La Commune de Za-Kpota est peuplée de 132 818 habitants en 2013 soit 15,6% de la population du département du Zou. La densité de la population est de 324,74 habitants/km².
Contexte et justification
La méthodologie mixte a été choisie pour combiner les forces des approches quantitatives et qualitatives, permettant une compréhension approfondie des pratiques agroforestières et de leur impact sur l'adaptation aux changements climatiques.
Design de la recherche
Cette étude adopte un design de recherche descriptif et corrélationnel pour analyser les pratiques agroforestières et leur impact sur l'adaptation aux changements climatiques.
Population et échantillonnage
La population cible comprend les agriculteurs de la commune de Za-Kpota. Un échantillon de 150 producteurs a été sélectionné par échantillonnage aléatoire stratifié.
Collecte des données
Les données ont été collectées à l'aide de questionnaires structurés et d'entretiens semi-directifs. Les questionnaires ont été administrés en face-à-face, tandis que les entretiens ont été enregistrés et transcrits.
Instruments de mesure
Les pratiques agroforestières ont été évaluées à l'aide d'une échelle de Likert à cinq points, tandis que les mesures endogènes d'adaptation ont été capturées par des questions ouvertes.
Procédures de collecte des données
Les enquêteurs ont été formés pendant une semaine sur les techniques d'administration des questionnaires et d'entretien. La collecte des données s'est déroulée sur une période de six mois.
Analyse des données
Les données quantitatives ont été analysées à l'aide de statistiques descriptives et d'analyses de régression. Les données qualitatives ont été analysées à l'aide de l'analyse thématique.
Validité et fiabilité
Un test pilote a été réalisé avec 20 participants pour valider les questionnaires. La triangulation des données a été utilisée pour renforcer la validité des résultats.
Limites de la méthodologie
Les limites de cette étude incluent la possibilité de biais de réponse et la généralisation des résultats à d'autres régions.
Considérations éthiques
Le consentement éclairé a été obtenu de tous les participants, et les données ont été anonymisées pour garantir la confidentialité.
Tableau I : Liste des villages retenus et des personnes choisies
Villages agricoles enquêtés |
Effectif des ménages agricoles |
Effectif des ménages enquêtés |
Pourcentage des ménages agricoles |
Detekpa |
361 |
35 |
23,33 |
Dokpa |
142 |
15 |
10 |
Za-Agbokpa |
196 |
20 |
13,33 |
Za-Kekere |
349 |
32 |
21,33 |
Za-Kpota |
313 |
28 |
18,68 |
Za-Zounmè |
170 |
20 |
13,33 |
06 |
1531 |
150 |
100 |
Source des données : INSAE 2002 et travaux de terrain, 2023
L’analyse de ce tableau I montre que six (06) villages agricoles sont retenus et repartis dans l’arrondissement central (Za-Kpota) de la Commune. Par ailleurs, dans le cadre du traitement des données, celles relatives aux pratiques de gestion durable des terres ont été encodées dans le tableur Excel 2016. Ces données ont été transformées en tableaux et graphiques. Les données recueillies sont dépouillées manuellement, traitées et analysées avec le logiciel Excel pour les tests statistiques. Le traitement de ces données a permis d’obtenir des tableaux et graphes afin de mieux apprécier l’évolution des pratiques agroforesteries et analyser les mesures d’adaptation aux changements climatiques dans la Commune de Za-Kpota.
Résultats
Les résultats de cette recherche abordent les pratiques agroforesteries, les modes d’adaptation et les mesures endogènes d’adaptation.
Pratiques agroforesteries
Les pratiques agroforestières sont de plus en plus reconnues pour les bénéfices importants qu’elles peuvent apporter et qui, par leurs effets conjugués, se traduisent notamment par une diminution certaine des impacts négatifs habituellement liés aux activités d’exploitation agricole et forestière. L’agroforesterie peut favoriser la stabilité environnementale et en même temps soutenir directement l’augmentation de la productivité afin de couvrir un éventail de besoins essentiels des populations rurales. De ce fait, l’agroforesterie génère des retombées dans toutes les sphères du développement durable en offrant des avantages considérables tant sur le plan socio-économique qu’environnemental. Les tableau 2 et figure 2 présentent les témoignages des paysans et les pratiques agroforesteries dans la Commune de Za-Kpota.
Tableau II : Témoignages des producteurs
Pratiques agroforesteries |
Témoignages des producteurs |
Pourcentages |
Rotation culturale |
Améliorer la structure et la fertilité des sols. Eviter l’épuisement des sols par la monoculture Par exemple, les légumineuses comme les pois et les haricots, qui capturent l'azote atmosphérique, peuvent être alternées avec des cultures plus exigeantes en azote, comme le maïs ou le blé. Maintenir un équilibre nutritionnel optimal du sol, réduisant ainsi la nécessité d’engrais chimiques. Réduction de la pression des maladies et des parasites. Amélioration de la résilience aux événements climatiques extrêmes. Réduction des émissions de gaz à effet de serre. |
95% |
Agroforesterie forestière |
Séquestration du carbone et réduction des gaz à effet de serre. Par exemple, les forêts plantées dans les systèmes agroforestiers peuvent stocker de grandes quantités de carbone dans leurs racines et leur biomasse. Ce processus contribue activement à la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la concentration de CO₂ dans l’atmosphère. Régénération des sols et gestion de l’eau. Conservation de la biodiversité et renforcement des écosystèmes. Amélioration de la résilience des communautés agricoles face au changement climatique. |
90% |
Cultures en bandes alternées |
Optimisation de l’utilisation des ressources en eau. Par exemple, une bande de cultures résistantes à la sécheresse, comme le sorgho. Cela permet de limiter la concurrence excessive pour l'eau et d'optimiser l'utilisation des ressources hydriques disponibles. Amélioration de la fertilité du sol et de la gestion des nutriments. Réduction de l’érosion et des risques liés aux événements climatiques extrêmes. Amélioration de la biodiversité et des écosystèmes agricoles. |
80% |
Haies vives |
Réduction de l’érosion et protection des sols. Protection contre les vents et les températures extrêmes. Séquestration du carbone et atténuation du changement climatique. Conservation de la biodiversité et amélioration des écosystèmes agricoles. Maintien de l’équilibre écologique des exploitations agricoles. |
75% |
Association culturale |
Amélioration de la biodiversité et de la résilience des écosystèmes. Par exemple, certaines plantes peuvent repousser les insectes nuisibles ou attirer des prédateurs naturels, réduisant la pression exercée sur les cultures. Cela permet d’assurer une production plus stable, même face aux conditions climatiques extrêmes. Amélioration de la gestion de l’eau et des sols. Par exemple, les légumineuses, qui fixent l’azote dans le sol, enrichissent la terre et augmentent sa fertilité, tandis que les cultures profondes préviennent l’érosion en stabilisant les sols. Cela améliore la capacité des sols à retenir l’eau et réduit les risques d’érosion. Réduction des risques liés aux événements climatiques extrêmes. Atténuation du changement climatique et séquestration du carbone. |
85% |
Agro-sylvicole |
Séquestration du carbone et atténuation du changement climatique. Cette pratique offre ainsi un moyen de lutter contre le réchauffement climatique tout en augmentant la productivité agricole, grâce à une meilleure gestion des ressources naturelles. Protection des sols et gestion de l'eau. Biodiversité et résilience des écosystèmes agricoles. Amélioration de la productivité agricole. Avantages socio-économiques. La diversification des sources de revenus, par exemple, grâce à la récolte de fruits, de bois ou de produits forestiers non ligneux, offre aux agriculteurs une sécurité économique accrue face à la variabilité climatique. |
70% |
Jardin de case |
Diversification des cultures et résilience face aux conditions climatiques extrêmes. Par exemple, des plantes comme le manioc ou les ignames sont plus résistantes aux périodes de sécheresse, tandis que d’autres cultures comme les légumes-feuilles peuvent mieux s’adapter aux périodes plus humides. Amélioration de la gestion de l'eau et des sols. Sécurisation de la nutrition et réduction de la pauvreté. Par exemple, les jardins de case fournissent une large gamme de produits comme des légumes, des fruits, des racines et des tubercules, souvent plus adaptés aux conditions locales que les cultures commerciales. Cette sécurité alimentaire est particulièrement importante dans les régions vulnérables aux effets du changement climatique. Renforcement de la biodiversité locale et des écosystèmes. En cultivant les variétés anciennes et locales, les agriculteurs participent activement à la conservation des semences locales, adaptées aux conditions climatiques spécifiques, ce qui est essentiel face à la menace du réchauffement climatique. |
65% |