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The Journal of Environmental Education Research and Sustainable Development

 

© 2025 The Authors. Published by EcoClean Environment Company. This is an open access article under the CC BY-NC-ND license (http://creativecommons.org/licenses/bync-nd/4.0/).

 

 

Published by EcoClean Environment Company

EDITORIAL

EcoClean Environment

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KEWE Duchelle Maeva1, ATANGANA NGALARA Marie Louise Fleur2, ONANA MANGA2, EMBOLO ENYEGUE Elisée Libert3,

Abstract

Context: Microplastics, detected in an estimated 76% of agricultural soils, are emerging as a global food security threat. While plastic pollution is often associated with aquatic environments, cultivable soils particularly in poorly managed urban and peri-urban areas are increasingly affected. This study was designed to assess the impact of plastic pollution, specifically low-density polyethylene (LDPE) and polyethylene terephthalate (PET) microplastics, on soil fertility and the development of maize (Zea mays). Method: Field investigations were conducted in Yaoundé to identify local sources of agricultural soil contamination by microplastics. A controlled 24-day experiment was then carried out using seven pots divided into three groups: a control group without plastic, an LDPE group, and a PET group, each with increasing concentrations of 250 g, 500 g, and 750 g of microplastics. Key parameters measured included germination rate, plant height, leaf coloration, and soil texture. Results. The findings revealed that microplastics significantly hinder maize growth, reduce germination rates, alter leaf pigmentation, and induce progressive soil compaction, thereby limiting water and nutrient availability. Field observations further confirmed the widespread presence of plastic waste in agricultural areas, primarily originating from food packaging, bottles, plastic bags, and irrigation with contaminated wastewater. Conclusion. This study highlights the clear link between human practices, inadequate waste management, and soil contamination. It contributes to the growing body of evidence on terrestrial plastic pollution and provides a scientific warning about the threats posed by microplastics to food security and the sustainability of local agriculture.

 

Mots clés

Effets, Microplastiques, Fertilité, Croissance, Sol agricole,  Zea mays

 

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Bodo Mballa Nadine Christèle1, Tapamo Kenfack Hypolite2, Atangana Kouna Joseph Patrick3, Djeumeni Tchamabe Marcelline Yolande4, Fofiri Nzossie Eric5

Abstract

Context: La gestion des aires protégées soulève d’importants défis liés à la difficulté d’établir des corrélations entre les politiques publiques existantes, les interventions quotidiennes des parties prenantes et les pressions exercées sur les écosystèmes. Ces dynamiques génèrent des impacts significatifs sur les populations vivant en périphérie du Parc National de la Bénoué (PNB). Dans ce contexte, la nécessité de fournir des informations stratégiques pertinentes sur les situations de référence et les zones d’activités spécifiques a motivé l’élaboration de cette étude.Méthodologie : L’approche DPSIR (Drivers, Pressures, State, Impacts, Responses) a été mobilisée comme outil de diagnostic. La démarche a reposé sur deux volets complémentaires : (i) l’exploitation de la littérature nationale et internationale, ainsi que l’identification des parties prenantes locales impliquées dans la conservation et l’adaptation des ressources naturelles ; (ii) l’application de la méthode DPSIR pour analyser les rôles des acteurs, les interactions environnementales et les facteurs liés aux changements climatiques. Résultats : L’analyse DPSIR a permis de dresser un état global de la situation environnementale dans le PNB et ses zones périphériques. Les principaux problèmes et pressions exercées sur les ressources naturelles ont été mis en évidence, ainsi que leurs impacts sur les écosystèmes et les communautés locales. Au total, 153 indicateurs ont été proposés, couvrant les cinq dimensions de l’approche DPSIR. Ces indicateurs constituent une base opérationnelle pour le suivi régulier des composantes environnementales et pour la hiérarchisation des priorités d’action. Conclusion : L’étude met en lumière l’importance de l’approche DPSIR comme outil d’aide à la décision pour le renforcement institutionnel et le développement des capacités locales en matière de conservation. Les résultats obtenus offrent aux autorités locales et aux partenaires de gestion du PNB des éléments concrets pour améliorer les stratégies de conservation et d’adaptation des ressources naturelles. À terme, cette démarche contribue à concilier la préservation de la biodiversité et le bien-être des populations riveraines.

 

Mots clés

Aires protégées, Changements Climatiques, DPSIR, Environnement,  Parc National de la Bénoué, Ressources Naturelles.

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NYETAM Benjamin1,2,3*, DONGFAGSITELI. T. Néhémie2, TCHOKOUAHA Y. Lauve2, AMBANG Zachée1

Abstract

Context: The invasion of maize pests (Sitophilus zea mays Motschulsky) in crops and storage areas causes enormous losses. To overcome this constraint, producers and owners of storage warehouses generally use synthetic insecticides. These are polluting, expensive and have harmful effects on the health of consumers and the environment. In the search for alternatives for healthy and sustainable eating practices, the objectives of this work were to evaluate the repellent capacity of Azadirachta indica seed oil extract on corn weevils in storage, its efficacy on maize weevils in storage, and the contact efficacy of seed powder extracts on maize weevils in storage. Methods: Phytochemical screening was carried out on the extracts obtained according to some known procedures. The effectiveness of Neem extracts was determined by repellency; contact toxicity tests were carried out according to the usual methods. Results: Phytochemical screening shows secondary metabolites such as terpenes, flavonoids, phenols, alkaloids, tannins, Anthraquinones, coumarins, Anthocyanins, terpenes, among which you can find the actives principles of A. indica, responsible of the insecticide activity of Neem extracts. Neem oil is repellent at 62.5 %. This allows us to categorize it in the class IV of repulsive substances. However, it’s moderately repellent during the first two hours and repellent after two hours. This oil was lethal against Sitophilus Zea mays, with 100 % mortality by contact at a dose of 400 µl, and a nearby result at 200 µl.  Neem powder caused 100 % mortality from the third day, after the treatment at most of doses (LC50 = 94,62 µl, LC50 = 1,07 g in 24h).  Conclusion: Our Neem extracts protect the production against weevils and avoids losses, ensuring food security.

Mots clés

Azadirachta indica, Bioinsecticid, Sitophilus zea mays, toxicity test,IMPM

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Bodo Mballa Nadine Christèle1, Tapamo Kenfack Hypolite2, Atangana Kouna Joseph Patrick3, Djeumeni Tchamabe Marcelline Yolande4, Fofiri Nzossie Eric5

Abstract

Context: La gestion durable des aires protégées demeure un défi majeur en Afrique centrale, en raison de la difficulté à articuler les politiques publiques, les interventions quotidiennes des acteurs locaux et les pressions exercées sur les écosystèmes. Le Parc National de Kimbi-Fungom (PNKF), situé dans le nord-ouest du Cameroun, illustre cette complexité. Dans ce contexte, la présente étude vise à fournir des informations stratégiques pertinentes sur les dynamiques environnementales et sociales dans le PNKF et ses zones périphériques, afin d’éclairer les stratégies de conservation et d’adaptation des ressources naturelles. Méthodologie: La méthodologie a mobilisé l’approche DPSIR (Drivers, Pressures, State, Impacts, Responses), qui permet d’analyser de manière causale les interactions entre activités humaines et environnement. Deux étapes principales ont structuré la démarche : (i) l’exploitation de la littérature nationale et internationale, ainsi que l’identification des parties prenantes locales impliquées dans la conservation et la gestion des ressources naturelles ; (ii) l’application de la matrice DPSIR pour caractériser les forces motrices, les pressions exercées, l’état de l’environnement, les impacts sur les écosystèmes et les populations, ainsi que les réponses mises en œuvre ou envisageables. Résultats: Les résultats révèlent que le PNKF subit des pressions multiformes, notamment la déforestation, la transhumance, l’agriculture itinérante sur brûlis, la chasse et l’exploitation non durable des ressources en eau et en sols. Ces pressions entraînent une dégradation du couvert végétal, une fragmentation des habitats, une perte de biodiversité et une vulnérabilité accrue des populations locales face aux changements climatiques. En réponse, plusieurs initiatives émergent, telles que la promotion de l’agroforesterie, la création de forêts communautaires et la mise en place d’activités génératrices de revenus durables. Conclusion: l’approche DPSIR s’avère un outil pertinent pour dresser un diagnostic intégré du PNKF et proposer des solutions adaptées. Elle fournit une base d’aide à la décision pour le renforcement institutionnel, le suivi environnemental et l’amélioration de la gouvernance locale, dans une perspective de conciliation entre la conservation de la biodiversité et le bien-être des populations riveraines.

Mots clés

Aires protégées, Changements Climatiques, DPSIR,  Environnement,  Parc National de Kimbi-Fungom, Ressources Naturelles.

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Bodo Mballa Nadine Christèle1, Tapamo Kenfack Hypolite2, Atangana Kouna Joseph Patrick3, Djeumeni Tchamabe Marcelline Yolande4, Fofiri Nzossie Eric5

Abstract

Context: La gestion des aires protégées demeure un défi majeur en Afrique centrale, en raison de la difficulté à relier efficacement les politiques publiques, les interventions des parties prenantes et les pressions exercées sur les écosystèmes. Le Parc National de Waza (PNW), situé dans l’Extrême-Nord du Cameroun, illustre cette complexité par la multiplicité des usages, des pressions anthropiques et des impacts sur les communautés riveraines. Dans ce contexte, la présente étude vise à fournir des informations stratégiques pertinentes sur la dynamique socio-environnementale du PNW et de sa zone périphérique afin d’éclairer les choix de conservation et d’adaptation des ressources naturelles. Méthodologie : La méthodologie repose sur l’approche DPSIR (Drivers, Pressures, State, Impacts, Responses), outil d’analyse systémique permettant de relier les activités humaines à leurs effets environnementaux. Deux étapes principales ont structuré la démarche : (i) l’exploitation de la littérature nationale et internationale, ainsi que l’identification des acteurs locaux impliqués dans la gestion et la conservation ; (ii) l’application de la matrice DPSIR pour caractériser les forces motrices, les pressions, l’état des ressources, les impacts et les réponses mises en place ou envisagées. Résultats : Les résultats révèlent que le PNW est soumis à des pressions multiformes, incluant la croissance démographique, l’agriculture, le pâturage extensif, la déforestation et le braconnage. Ces pressions se traduisent par une dégradation du couvert végétal, une perte de biodiversité, une fragmentation des habitats et une vulnérabilité accrue des populations locales face aux changements climatiques. L’analyse a permis de dégager 82 indicateurs opérationnels destinés à suivre l’évolution des composantes environnementales et à identifier les priorités d’action. Conclusion : L’approche DPSIR s’avère un outil pertinent pour dresser un diagnostic intégré du PNW. Les résultats constituent une base pour renforcer la gouvernance locale, améliorer les capacités institutionnelles et orienter la mise en œuvre de stratégies de conservation conciliant durabilité écologique et bien-être des populations riveraines.

Mots clés

Aires protégées, Changements Climatiques, DPSIR,  Environnement,  Parc National de Waza, Ressources Naturelles.